« Croire que la terre, ce motel, est notre demeure permanente et revendiquer la propriété de quelque chose que nous utilisons en location est une bêtise que l’on commet. Nous sommes ici temporairement. Nous ne sommes propriétaires de rien » (Enseignements Yogi Bhajan)
Vous avez dit « organiser sa maison » ?
Le home organising est un ensemble de techniques visant à améliorer l’organisation de son espace (logement, bureau, habitat,..) en appliquant des conseils et méthodes de personnes professionnelles du rangement.
Lorsque je suis appelée en mission de home organising pour accompagner des client.e.s, c’est bien plus qu’un lieu que nous désencombrons, transformons et harmonisons. C’est un mode de vie.
L’abondance
Elle ne se trouve pas dans la multiplication des objets que convoitent nos sens mais dans la profondeur de notre perception et de notre appréciation. Ceci nous invite à envisager ce que nous utilisons. Au moins nous poser la question : où est-ce que ça va aller ? Quelles sont les voies de productions et d’éliminations de ce que je consomme ? Ai-je réellement besoin de tout ce que je vois, achète et fait entrer dans mon espace ? Est-ce que ces objets peuvent ou non se transformer ?
La vie n’est pas dans l’accumulation
C’est un phénomène. Ni la vie, ni la sécurité ne sont dans l’accumulation. L’accumulation constitue les prémices du désordre. Qu’est-ce que nous conservons? De l’ancien, de l’actuel, du quotidien,..?
Le désordre peut se trouver derrière les portes, sous ou au-dessus des meubles, sur les tables, au sol, dans les armoires et tiroirs, le long des couloirs, au fond d’un garage,…La désorganisation peut traduire une volonté de cacher ou de perdre de vue quelque chose. Le fait d’empiler, d’amonceler, est relié à nos émotions, à nos peurs. Ce désordre peut supposer des significations d’apathie, de colère, de relation aux autres ou au monde. Avançons légers, sans encombrer notre mobilité.
S’il y a espace, il y a possibilités
Notre lieu de vie ou de travail, accumule du passage, des saletés, des visites, des joies, des désaccords, des confidences. Tout comme pour les personnes, et sans pour autant créer un espace figé, les pièces ont aussi besoin d’être propres pour nous y sentir bien. L’équilibre tiendrait-il dans nos vies de passage, en perpétuelle évolution et dans ce rôle de protection que nous offrent nos maisons?
Simplifiez, simplifiez !
Selon les minimalistes, l’amélioration se fait par soustraction. Less is more.

Une aide extérieure
Faire appel au regard extérieur d’une personne professionnelle en home organising pour (re)penser et modifier son lieu de vie ou de travail apporte des conseils, des encouragements et des solutions. Le rythme d’avancement des séances de home organising se fait en fonction des occupants (personne, famille, équipe,..) à soutenir.
Le diagnostic établit lors de la première séance sert de porte d’entrée au programme à construire. Le tri suit. Le désencombrement s’installe. Le rangement prend place. Et l’aménagement se renouvelle. L’espace est pris en main par ses habitants assorti à leur mode de vie, leur ergonomie et leurs goûts. Se révéler par son espace c’est se l’approprier. Et l’habiter.
J’adore vous y accompagner !!! En conscience je me passionne sur cette presque science. Elle se répand, s’affine et prend tout son sens dans notre société d’excès, de quêtes et de beautés.
Voilà pourquoi je pratique le service du home organising
Pourquoi j’entre sur demandes dans les maisons privées et les lieux professionnels ? Pourquoi j’aide les personnes à se désencombrer, à trier ? Parce qu’il y a un lien entre le soin apporté à nos affaires et notre clarté mentale. Parce que le vide est plein de possibles. Parce que je crois en nos objets bienfaisants sans accumulation. Parce que le rangement ne va pas sans la conscience de nos attachements. Parce qu’il est temps de réaliser nos loyautés futiles et nos excès de consommations. Parce que le home organising touche plus que nos murs. Il touche nos modes de vie.
Pour aller plus loin au sujet du HOME ORGANISING lisez les articles suivants :
À bientôt,
Pascale Linard